Pourquoi je choisis de passer en secteur 3 (NON CONVENTIONNE) à partir du 04 février 2024
Les négociations conventionnelles instaurent tous les 5 ans le cadre du conventionnement des médecins avec l’assurance maladie Après un report lié à l’épidémie de covid 19 et l’absence de revalorisation pendant 8 ans au lieu de 5, les nouvelles négociations commencent. Or il semble évident que l’objectif est de faire disparaître la médecine générale de proximité telle que vous la connaissez.
Un cabinet de médecine libérale est une entreprise, avec de nombreux frais de fonctionnement. L’assurance maladie sait pertinemment que le tarif d’une consultation à 26 euros 50 ne permet pas de faire fonctionner cette entreprise.
Ainsi, depuis de nombreuses années, l’assurance maladie choisit de ne pas augmenter le tarif de la consultation proportionnellement au coût de la vie. A la place, la CPAM a instauré des forfaits versés aux médecins, en contrepartie desquels les médecins sont obligés de changer leur mode de fonctionnement pour à terme devenir des animateurs d’équipes paramédicales en perdant la dimension humaine dans le soin, tout en vous maintenant dans l'illusion que la santé ne coûte rien.
Afin de garantir l’accès d’un MEDECIN en premier recours à TOUS NOS PATIENTS , nous refusons ces forfaits et demandons aux pouvoirs publics et la CPAM une vraie revalorisation de l’acte, sans augmentation du reste à charge par les patients.
La reprise des négociations confirme cette politique de santé à laquelle je m'oppose.
Je ne peux pas cautionner un système de soin qui va à l'encontre d'une médecine qualitative au profit d'une médecine quantitative.
AFIN DE PRESERVER LA QUALITE DE SOINS ET D'ECOUTE, j'ai donc décidé de ne plus adhérer à ce système et j'exercerai EN SECTEUR NON CONVENTIONNE à partir du 04 FEVRIER 2024
CE QUI CHANGE POUR VOUS
Je fixerai librement mes honoraires qui seront malheureusement très peu remboursés par l'assurance maladie , le tarif d'autorité bloqué par le Gouvernement et l'Assurance Maladie est de 0,61 cts, qui ne joue alors plus son rôle d'assureur alors que le patient continue à payer ses cotisations sociales.
Ceci est valable quelque soit votre statut (CMU, ALD, accident du travail devront régler leur consultation sans remboursement par la sécurité sociale autre que le tarif d'autorité)
Le remboursement partiel voire total par votre complémentaire santé dépend de votre contrat et reste négociable (renseignez vous auprès d'elle)
CE QUI NE CHANGE PAS
PAR CONTRE, LES PRESCRIPTIONS (médicaments, examens biologiques, imagerie,...) RESTENT REMBOURSEES COMME AVANT et le rôle de médecin traitant reste reconnu pour votre parcours de soin en cas de recours auprès de spécialistes.
L'Assurance Maladie et les Mutuelles sont responsables des remboursements de leur adhérents, je suis responsable de la qualité du soin. Ne vous trompez pas de responsable.
Dr Laurence WEIBEL VELTZ
Mis à jour le 08 Fév. 2024